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24e Congrès annuel de l’APDQ – Un vif succès et des grands pas

Le 24e Congrès annuel de l’Association des Professionnels du Dépannage du Québec, qui se tenait les 12 et 13 octobre dernier au Centrexpo Cogeco de Drummondville, a permis aux gestionnaires de cette industrie de faire le point sur de nombreux dossiers. Partenaire plus reconnu que jamais, l’APDQ a su attirer des conférenciers de marque et la participation à l’événement démontre bien la solidité de l’organisation.

Le président-directeur général de l’APDQ, Réjean Breton, se montre particulièrement satisfait du travail exceptionnel des organisateurs de cette 24e édition du congrès annuel.

« Ce qui a fait la différence, c’est la qualité des ateliers offerts aux congressistes, notamment celui sur le partenariat de l’APDQ avec les assureurs au Québec, dont le chef de file, Intact, qui est venu parler de la structure tarifaire. »

Le congrès de l’APDQ a aussi permis de mettre les pendules à l’heure dans l’épineux dossier de la responsabilité lors de déversements environnementaux découlant d’un accident de la route. La participation au congrès de représentants d’Urgence environnement a envoyé un message clair, selon Réjean Breton.

« Les compagnies de remorquage sont souvent laissées à elles-mêmes lorsqu’il y a un déversement sur les lieux d’un accident. Mais selon la Loi sur la qualité de l’environnement, nous n’avons pas de responsabilité à cet égard, c’est le propriétaire du véhicule qui est responsable. »

L’épineuse question de la sécurité est elle aussi revenu hanter les gestionnaires du dépannage au Québec, notamment le peu de respect du corridor de sécurité. Le congrès de l’APDQ a aussi permis de donner un appui fort et clair de l’industrie à ceux qui sont victimes d’un accident lors d’une opération de remorquage, notamment, Daniel Perron, qui a été gravement affecté lors du terrible accident sur l’autoroute 10 près de Bromont.

Réjean Breton en a profité pour rappeler l’importance de régler de façon plus claire la question des véhicules de sécurité pour accompagner les opérations de remorquage lorsqu’une protection est jugée nécessaire.

« Sur le réseau routier, selon la CNESST, lorsqu’un opérateur de dépanneuse juge qu’il a besoin de l’assistance d’un véhicule de protection, cette protection doit être fournie par le MTQ ou par le responsable de la sécurité routière, la plupart du temps, la SQ. Mais souvent, on se fait dire qu’on manque d’effectifs. Nous sommes en discussion avec la SQ pour remédier à ça, mais c’est encore problématique. »

L’APDQ peut compter sur des appuis importants au sein de différents partenaires des organismes et du ministère des Transports. Invité à présenter les avancées dans le dossier du remorquage exclusif dans la région de Montréal, le sous-ministre adjoint associé Stéphane Lafaut, du ministère des Transports, a souligné le travail de l’association, qu’il voit d’abord et avant tout comme un partenaire.

Stéphane Lafaut, ministère des Transports de la Mobilité Durable et de l’Électrification des transports

« Nous avons avec l’APDQ des interlocuteurs qui sont crédibles, qui connaissent le travail qui doit être fait, les facteurs inhérents à leur industrie et qui s’engagent activement à une discussion avec le ministère ou les autres partenaires. C’est le genre de relation qu’on doit avoir. Parce qu’on a besoin les uns des autres. Je ne peux pas assurer la mobilité du réseau, sans les gens de l’association qui eux, font le remorquage sur notre réseau. »

L’équipe de l’APDQ s’apprête maintenant à travailler sur le prochain congrès annuel, qui célébrera les 25 ans de l’association. Sans dévoiler de détails pour l’instant, Réjean Breton promet que l’événement sera remarquable.

Par Claude Boucher

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