Selon Frédéric Lafleur, les membres de l’ASMAVERMEQ doivent toujours demeurer à l’avant-garde dans le domaine de la vérification mécanique : « Comme professionnels en sécurité routière, nous devons être ouverts à mieux comprendre l’ensemble des facteurs qui permettront d’améliorer la Sécurité Routière. Nous devons agir et sensibiliser notre personnel et notre clientèle aux problèmes reliés à la fatigue au volant, la vitesse, l’alcool, aux textos, à la consommation des drogues et des conséquences reliées à un mauvais entretien du véhicule. Nous devons développer un nouveau partenariat avec la SAAQ afin de participer encore plus à la sensibilisation et à l’amélioration du bilan routier! »
Le président a également souligné que de plus en plus de ses membres avaient adhéré au programme Clé Verte alors que l’ASMAVERMEQ se positionne comme un exemple pour l’industrie en matière de bonnes pratiques de développement durable. L’engagement des membres en formation continue démontre une volonté de parfaire les connaissances afin de les mettre au service de la sécurité routière. « Et ce désir de formation permet à la relève de maintenir une qualité d’inspection et d’entretien nécessaire à l’amélioration du bilan routier », dit-il.
« Comme association nous devons développer des nouveaux partenariats avec les écoles de formation professionnelle afin d’encourager la relève à apprendre le métier d’inspecteur en vérification mécanique et entretien préventif », poursuit Frédéric Lafleur. « Nous devons voir comment nous pouvons améliorer nos services et préparer à intégrer la relève dans notre personnel et notre conseil d’administration. Cette démarche permettra dans les prochaines années de maintenir une continuité de notre association. »
C’est lors du petit-déjeuner du vendredi 7 septembre 2018 que Frédéric Lafleur prenait la parole pour l’ouverture officielle du congrès 2018. Mais ce dernier avait commencé la veille avec le tournoi de golf annuel sur le parcours du Château Bromont, dans une chaleur accablante sous un soleil voilé. Pierre-Alexandre Gauthier et Guillaume Laliberté étaient les coprésidents d’honneur de ce tournoi de golf. Après le tournoi, les joueurs se sont réunis sur la terrasse de l’établissement hôtelier de renom pour un cocktail avant de passer au souper sous le chapiteau extérieur où tous les convives ont eu le privilège de voir un magnifique coucher du soleil.
Lors du dessert, après de nombreux tirages de prix de présence et la remise des trophées aux gagnants et gagnantes de la journée, le conférencier et formateur international Carol Allain a pris la parole. Cet auteur du Choc des générations, de Génération Z et de L’Estime de soi, traite avec humour et intelligence de l’intégration des nouvelles générations, de la relève, au sein des organisations. « La rétroaction avec les employés ne peut que motiver ces derniers autant que la salaire et l’ambiance de travail. Les dirigeants doivent organiser des événements participatifs comme des 5 à 7 pour être plus en contact avec les jeunes employés. C’est un réel défi qui peut prendre diverses formes selon les secteurs d’activités », dit-il.
« La Suisse est une star de l’innovation et de la créativité qui laissent le chemin libre aux jeunes d’exprimer leurs talents et pourtant, les entreprises s’inquiètent pour l’intégration des jeunes. Ces derniers n’ont pas la même perspective du temps que les plus vieux peuvent avoir, ils ne veulent pas attendre », continue Allain. « L’époque où les employés écoutaient dans un grand silence les messages venant d’en haut, sans dire mot, est révolue. Aujourd’hui, il faut se regarder dans les yeux. Avant, on regardait avant d’acheter pour voir si on en avait vraiment besoin, aujourd’hui on regarde si c’est beau et on achète. »
Le message semble avoir été bien reçu par les moins jeunes parmi les convives alors que les plus jeunes le comprenaient fort bien et s’y retrouvaient. Le vendredi, place à une journée de conférences et d’ateliers qui a commencé par le laïus de Frédéric Lafleur suivi d’une présentation de Jean-François Champagne, président de l’Association des industries de l’automobile du Canada. Comme d’habitude, c’est Pierre Gingras qui agissait comme maître de cérémonies de ce 27e congrès. Après le petit déjeuner, place aux ateliers simultanés pour véhicules lourds et pour véhicules légers avant que tous les convives convergent vers la grande salle pour le déjeuner.
Un repas au cours duquel tous ont bien ri en écoutant la présentation du couple des Québécois, Josée Boudreault et Louis-Philippe Rivard. Ces deux personnes ont raconté comment est arrivé le premier accident vasculaire cérébral aux États-Unis puis comment la vie avait pris une nouvelle forme par la suite jusqu’au second accident et un nouveau début de vie. La chimie entre les deux passent très bien sur scène et Josée Boudreault ne tente aucunement de taire certaines des défaillances avec lesquelles elle vit au quotidien, au contraire, elle les tourne en dérision au grand plaisir de l’auditoire.
C’est durant ce repas que l’ASMAVERMEQ a remis le certificat d’honneur Reconnaissance à Michel Rondeau, pour son expertise et son professionnalisme au sein des activités de l’association depuis plusieurs années; le prix Air Pur 2018 à Express Mondor et un imposant chèque à la Fondation neuro-trauma Marie Robert, un organisme auquel contribue l’association depuis plusieurs années. Le 27e congrès de l’ASMAVERMEQ prenait fin avec une soirée James Bond et la musique du groupe Karma. Un autre congrès réussi pour le directeur général Joseph et son équipe qui viennent de placer la barre haute pour le 28e congrès en 2019 au Hilton Lac-Leamy de Gatineau où sera célébré le 30e anniversaire de l’ASMAVERMEQ.
Par Guy Hébert
