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Huit autres Cascadia pour Transport Jaguar International

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Transport Jaguar International, située à Boisbriand dans les Laurentides, reçoit huit nouveaux Freightliner Cascadia 2018. Ses copropriétaires Gerry Lemay et Sébastien Lacasse sont convaincus qu'il représente le meilleur compromis en termes d'efficacité, de durabilité et de sécurité. Et parce que ces gestionnaires apprécient leurs employés, ce n'est pas moins que la cabine-couchette de niveau « Lounge » qui a été choisie, entre autres à cause de l'arrivée du journal de bord électronique et de ses heures d'attente prolongées, particulièrement lors des longs séjours aux États-Unis où circulent la plupart de ces camions.

En décembre Transport Jaguar International avait déjà reçu quatre de ces nouveaux Cascadia 2018, auxquels s’en ajouteront quatre autres durant l’hiver. Le concessionnaire Globocam leur fournit ces camions depuis 2013, année d’un important changement de marque après avoir subi plusieurs coûteux problèmes mécaniques. Mais depuis l’arrivée de ces Freightliner, ces pannes sont choses du passé, et c’est pourquoi Gerry Lemay et Sébastien Lacasse n’ont pas hésité à commander les premiers exemplaires, dès la première journée de montage du modèle 2018.

Devant un Cascadia dont les sièges étaient encore recouverts de plastique apparaissent Gerry Lemay et Sébastien Lacasse, copropriétaires, Yanick Bazinet, directeur de la santé, de la sécurité et de la conformité, ainsi que Louis Robert, vice-président financement.

De l’électronique pour durer

« Vraiment c’est un bon camion, fiable, sécuritaire et confortable », nous explique Gerry Lemay. « Par rapport à nos premiers Cascadia les nouveaux ont la même configuration, sauf pour la transmission, qui est la DT12. Nos anciens camions ont la manuelle à 13 vitesses. Le passage de l’une à l’autre s’est bien effectué, surtout parce que la nouvelle manuelle automatisée fonctionne vraiment bien. Le confort de roulement s’est beaucoup amélioré, en plus de la fiabilité par rapport à l’ancienne. Aujourd’hui c’est à peu près impossible de briser un différentiel parce que le système va se protéger de lui-même, tout en étant très efficace », explique Gerry Lemay.

Des spécifications pour rouler

Tous ces Cascadia ont la même configuration : les gestionnaires ont préféré le moteur DD15 de 14,8 litres au plus compact DD13, et ont choisi 455 chevaux de puissance ainsi que 1650 livres-pieds de couple. Cela se situe vers la moitié de ce que cette motorisation propose en termes de spécifications. « Pour nous c’est le bon ratio de puissance en fonction de nos besoins. Comme nous changeons sans arrêt d’itinéraires et de types de chargement on n’a pas le choix d’avoir un camion qui peut bien travailler partout. La valeur de revente d’un 15-litres est également meilleure qu’un 13-litres, et sa cote de durabilité B-10 est aussi plus longue », poursuit M. Lemay.

Tous les camions de Transport Jaguar International, comme nous l’explique Yanick Bazinet, directeur santé, sécurité au travail et conformité, ont une vitesse maximale bloquée à 105 kilomètres-heure. « C’est la limite au Québec, et c’est assez lent par rapport à la vitesse à laquelle on roule dans certains états américains. Et si jamais on a besoin de louer un camion quelque part parce qu’on a un ennui mécanique, la première chose que je vais demander au concessionnaire c’est de limiter sa vitesse. Je ne voudrais pas qu’il y ait un accident et qu’on puisse retracer que c’est Jaguar qui n’a pas fait ce qu’il fallait pour l’éviter! ».

Christian Bazinet, qui compte 19 années d’expérience, est le conseiller de Globocam pour l’entreprise de Boisbriand.

Du côté de l’aérodynamisme, Transport Jaguar a opté pour un juste milieu avec le premier ensemble aéro, sans aller jusqu’aux déflecteurs en arrière des roues, avec lesquels de précédents essais n’ont pas donné les résultats escomptés. Ni de prendre les pneus simples à bande large. « Nous en avons déjà eu une quinzaine équipés vers 2015 avec des pneus larges, mais ça n’a pas été concluant pour nous. Pour d’autres c’est probablement bien, mais comme nos camions roulent souvent dans des états et des coins pas mal reculés c’est alors difficile d’avoir du service si t’en as besoin. Et si t’as des doubles tu peux continuer de rouler jusqu’à la prochaine sortie, alors que des simples t’obligent à t’arrêter tout de suite. » Du côté des freins ce sont les conventionnels à tambours qui ont été préférés par rapport aux disques. Christian Bazinet, qui est leur conseiller d’expérience chez Globocam, explique : « Le frein moteur de ce camion est tellement bon que les freins ne sont pas assez sollicités, ce qui cause une usure prématurée et des opérations d’entretien plus fréquentes. Et il y a le coût plus élevé de ceux à disques, ce qui fait qu’on préfère encore les anciens, même s’il y a le graissage et les ajustements qui demeurent nécessaires. »

Une cabine pour choyer ses chauffeurs

La cabine-couchette qui a été choisie par Jaguar est celle de mi-hauteur, mesurant 72 pouces de haut, qui a une profondeur BBC de 125 pouces (« Bumper to Back of Cab »). Le niveau de finition est le « Lounge », franchement luxueux et bien insonorisé, qui comporte des matériaux agréables au toucher et suffisamment d’espaces de rangement. « Les chauffeurs nous ont aidé à nous rendre là où on est rendu, alors c’est normal de rendre leur qualité de vie la meilleure possible. Le choix de la cabine de niveau Lounge, ça représente quelques milliers de dollars de plus par camion, et ça ne paraît pas à l’extérieur, mais c’est vraiment apprécié par ceux qui passent leur semaine dedans », souligne M. Lemay. L’une des options embarquées est le ParkSmart, un système de chauffage et de climatisation alimenté par quatre batteries. Cela permet d’économiser du carburant, de réduire l’usure du moteur diesel et de créer un environnement silencieux et confortable.

Le niveau de finition de la cabine couchette qui a été choisi est le « Lounge », franchement luxueux et bien insonorisé.

Une surveillance discrète

Le système Omnitracs/Shaw Tracking est utilisé par l’entreprise de Boisbriand pour s’assurer que leurs chauffeurs adoptent des comportements sécuritaires, en plus de permettre d’importantes économies d’énergie. C’est le directeur de la conformité, de la santé et de la sécurité au travail Yanick Bazinet – lui-même un des premiers chauffeurs de l’entreprise – qui s’assure que tout se déroule comme prévu.

Par Frédéric Laporte

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