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Les Kenworth T680 de P.H. Truchon et fils – Solides, efficaces et bien conçus

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Mirabel – Le premier camion de Gérald Truchon a été acheté en 1979 grâce à l'appui financier de son père Paul-Henri, d'où provient le nom de la compagnie P.H. Truchon et fils. Mais dès 1981 ce GM usagé a été remplacé par un Kenworth, ce que désirait réellement l'actuel président. Près de 40 ans plus tard les tracteurs Kenworth ont énormément changé, mais ce qui n'a pas été modifié est la fierté pour l'entreprise familiale d'encore utiliser les produits PACCAR, dont une dizaine d'efficaces et durables T680.

« On a eu des camions de toutes les marques au fil des ans, mais ce qu’on peut dire d’un Kenworth, c’est que c’est bien conçu, que ça porte bien sur la route et que c’est solide. C’est le choix de plusieurs de nos anciens chauffeurs, qu’on essaie de satisfaire, et à qui on achète des Kenworth, encore avec la transmission manuelle à 13 vitesses », explique Gérald Truchon. Mais ces quelques manuelles ne devraient pas vous faire penser que les Truchon hésitent à adopter les nouvelles technologies. Au contraire 75% de leur flotte possède une boîte manuelle robotisée, plus facile à exploiter par les nouveaux chauffeurs, et beaucoup de leurs camions sont dotés de freins à disques, d’ensembles aérodynamiques et de l’outil de gestion d’Omnitracs.

Tous avec le MX-13

Sous le capot de la dizaine de Kenworth des Truchon vous ne trouverez que le moteur PACCAR MX-13, d’une cylindrée de 12,9 litres, et qui n’est pas poussé au maximum de ses capacités. « Nous avons eu par le passé de mauvaises expériences avec d’autres fabricants, à l’époque des premiers systèmes d’antipollution demandés par l’EPA. Ce n’est pas qu’il n’arrive jamais rien à un Kenworth – tous les camions brisent à un moment donné – mais ce n’est pas trop fréquent », poursuit M. Truchon. Au siège social de l’entreprise, située sur la rue Rolland-Desjardins à Mirabel, une équipe de quatre techniciens, un directeur du service et un commis aux pièces traitent aux petits oignons tous les camions.

La plus récente version du PACCAR MX-13 produit entre 405 et 510 chevaux, et entre 1450 et 1850 livres-pieds de couple.

Marven Truchon, directeur, et son père ont fait le choix des freins à disques pour leurs tracteurs, contrairement à bien des entreprises. Ce système de freinage optionnel s’est avéré pour eux plus efficace et durable que les traditionnels tambours. « C’est certain que ça dépend de la façon que tu entretiens tes camions, mais si c’est bien fait ça dure longtemps. Et c’est environ deux fois plus efficace que des tambours : dans le trafic de l’autoroute 401 si ça peut t’éviter un seul accident alors ça vaut la peine », m’expliquent les Truchon. Par contre des essais de freins à disques sur des remorques n’ont pas été satisfaisants; après quelques jours d’inactivité les étriers peuvent coincer, ce qui impose de coûteuses réparations. Et cette précision vaut également pour les pneus simples à bande large, essayés auparavant, mais dont la difficulté de réparation à certains endroits et l’obligation d’arrêter immédiatement les ont fait mettre de côté.

Des Maritimes à l’Ontario, sans les États-Unis

L’entreprise des Truchon effectue du transport général ainsi que de l’alimentaire, essentiellement dans le Sud de l’Ontario et du Québec. Il survient parfois des voyages dans les Maritimes, mais c’est plutôt rare. « Ramener un voyage de « peat moss » de là-bas (de la mousse de sphaigne pour le jardinage), c’est vraiment pas payant, avec tout le nettoyage que ça implique pour refaire ensuite de l’alimentaire! », souligne M. Truchon. Et pour ce qui est des États-Unis, même si lui-même y a conduit durant une dizaine d’années au début de sa carrière, il n’y offre pas ses services. « Avec les risques d’accident et de poursuites judiciaires, la difficulté à trouver des chauffeurs qui veulent y aller, et la faible marge, ça ne vaut pas la peine ».

Le T680 pour l’efficacité

L’un des arguments qui a pesé lourd dans la balance en faveur du T680 et de son MX-13 demeurent leur efficacité. « Avec les salaires, le prix des camions achetés en dollars US et ce qu’on peut en ce moment charger pour un voyage, c’est certain que ça prend un camion efficace pour rester dans le marché », explique sans hésiter Gérald Truchon. Celui-ci précise que leurs T680 ont une cote de consommation variant entre 7 et 7,5 milles au gallon (31,4 à 33,6 litres aux 100 kilomètres), ce qu’il considère excellent, et meilleur que ce qu’ils obtiennent avec les poids lourds d’autres marques.

Parce que les Truchon obtiennent souvent des camions gardés en stock, les couleurs peuvent varier entre le traditionnel bleu Sovereign et le blanc, et entre des cabines-couchettes de 76 pouces et des cabines de jour.

Afin d’économiser le carburant le régulateur de vitesse est ajusté à 100 kilomètres-heure, et le maximum à 105, soit la vitesse officielle au Québec. Le MX-13 offre plusieurs ratios de puissances et de couples, variant pour la plus récente version entre 405 et 510 chevaux, et 1450 à 1850 livres-pieds. Les Truchon considèrent qu’une puissance moyenne correspond à leurs besoins routiers, et achètent souvent des camions déjà en stock. Le jour de notre visite le T680 avec cabine-couchette avait un MX-13 de 485 chevaux et 1650 livres-pieds de couple, tandis que celui à cabine de jour pour remorque réfrigérée produisait 455 chevaux et 1650 livre-pieds, tous deux dotés d’une transmission Eaton Fuller à 13 vitesses. « L’important est d’avoir un couple élevé rapidement, ce qu’offre le MX-13, avec un maximum à 1000 tours-minute, pour ainsi diminuer la consommation », souligne Éric Paradis, leur représentant des ventes au sein de Kenworth Montréal.

Fidèles aux conseillers de Kenworth

Les Truchon ont été fidèles depuis le début à leurs conseillers de Kenworth Montréal, dont Serge Turin, Ghyslain Tremblay et maintenant Éric Paradis. « C’est au début Serge Turin qui m’appelait personnellement pour m’offrir des camions usagés encore en bonne condition. Comme il le disait si bien : « Tu vas t’ennuyer de moi quand je ne serai plus là, et il avait raison », ajoute Gérald Truchon à propos de ce vendeur aujourd’hui décédé. Éric Paradis a pris la relève de M. Tremblay à son départ à la retraite. Mais avant d’arriver chez le concessionnaire, en janvier 2015, il a occupé différents postes à l’usine PACCAR de Sainte-Thérèse.  « J’aime être en relation avec les gens, et le défi que cela représente de bien les servir », souligne-t-il.

Par Frédéric Laporte

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