Annonceurs vedettes

Partager les responsabilités; Le message central de l’ACQ en 2017

Catégorie:

Partager les responsabilités et non seulement la route, responsabiliser les expéditeurs, améliorer la fluidité sur les routes, et se tourner vers les technologies d’avenir en matière de transport routier. À l’approche du 66e congrès annuel de l’Association du camionnage du Québec, dont le thème cette année est « Saut vers le futur », Transport Magazine fait le point sur les grands enjeux de l’industrie avec Marc Cadieux, président-directeur général de l’ACQ.

L’année 2016 a amené une certaine prise de conscience de la part des médias généralistes quant à l’industrie du camionnage. Le grave accident sur la Métropolitaine a entre autres contribué à donner, d’une façon peut-être négative, plus de visibilité à l’industrie aux yeux du public. D’entrée de jeu, Marc Cadieux souligne un fait incontestable.

« Je pense qu’on réalise l’apport économique du camionnage. Chaque fois que le Port de Montréal annonce son intention d’augmenter son tonnage de marchandises, ce tonnage est géré en majorité par le camionnage. Il y a beaucoup de leviers économiques qui amènent à réaliser que le camionnage est là pour demeurer. »

L’ACQ a d’ailleurs récemment participé, avec le Conseil du patronat du Québec, à une étude sur les impacts économiques du camionnage au Québec, étude qui a notamment souligné l’apport plus que positif de l’industrie sur l’ensemble de l’économie du Québec.

Mais un des freins à la viabilité de l’industrie, la congestion routière, demeure en 2017 un enjeu majeur pour les entreprises de camionnage. Dans son rapport annuel sur le classement des villes en termes de congestion, l’entreprise technologique Tom-Tom place Montréal au 11e rang des villes les plus congestionnées en Amérique du Nord, 10e rang si on exclut Mexico qui se classe bonne première mondiale. Et la productivité du camionnage en prend pour son rhume. Si Marc Cadieux se réjouit des travaux d’infrastructure et des investissements en transport collectif, notamment avec le train REM à Montréal, il trouve néanmoins que tout bouge trop lentement.

« J’ai souvent répété le message que nous étions le plus grand défenseur et lobbyiste du transport collectif, parce que c’est le seul moyen qui va permettre au transport de marchandises de performer au niveau de sa fluidité et de sa logistique. Il ne faut jamais oublier que la congestion routière entraine un coût d’opération plus élevé pour les transporteurs, et donc un coût pour le consommateur. »

Avec les grands travaux en cours et à venir, le PDG de l’ACQ souhaiterait aussi que le Québec se mette à jour quant à la qualité, fiabilité et prévisibilité de la signalisation routière.

« Aux États-Unis, on t’avise de la présence d’un chantier beaucoup plus à l’avance et on t’offre des alternatives. Ici, on a un panneau qui t’indique les travaux quand tu y arrives et que tu n’as plus d’alternative. »

La sécurité routière : responsabiliser tous les usagers

L’ACQ a participé aux consultations sur la réforme du Code de la sécurité routière qui se sont tenues en début 2017. L’association a déposé un mémoire étoffé, dont le message central peut se résumer ainsi : si la route doit être partagée, la responsabilité doit l’être aussi.

« Si on partage le réseau routier, on va partager les responsabilités et se donner des règles de conduite. Et je serai le premier à continuer à sensibiliser nos gens, à promouvoir la formation des chauffeurs (même s’ils sont déjà bien formés), à encourager les transporteurs à équiper leurs camions d’équipements pour aider à gérer les angles morts. Le message est donc de partager non seulement la route, mais aussi la réalité : il y a aujourd’hui une plus forte densité de certains usagers, et on doit se donner des règles de conduite et une coercition. Il y en a une pour nous, pourquoi il n’y en aurait pas pour les autres? »

Lisez l’article complet dans l’édition d’avril 2017

Voir toutes les nouvelles du transport

Annonceurs

Annonceurs vedettes

Annonceurs