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Le syndicat des Teamsters reçoit un préavis de lock-out du CN et de CPKC

Source: CN
La Conférence ferroviaire de Teamsters Canada a reçu le 18 août un préavis formel de lock-out de la part de La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC).

À moins que les parties n’arrivent à un accord de dernière minute, un arrêt de travail débutera toujours à 00 h 01 le jeudi 22 août. 

« Malgré des profits de plusieurs milliards accumulés au fil des ans, le CN exige des concessions qui ramèneraient les conditions de travail à une autre époque. Ils n’ont aucune considération pour les chaînes d’approvisionnement, les agriculteurs ou les petites entreprises—leur seul objectif est d’engraisser les poches de leurs dirigeants et actionnaires, sans aucun égard pour la sécurité ou le bien-être de leurs employés », a déclaré Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada. 

L’entreprise demande une prolongation des journées de travail dans les provinces à l’ouest de l’Ontario, ce qui augmente les risques liés à la fatigue. Le CN tente également d’imposer une politique de relocalisation forcée, obligeant les travailleurs à se relocaliser à travers le pays, déchirant ainsi des familles. CPKC a annoncé son intention de décréter un lock-out, en plus d’annuler unilatéralement les conventions collectives expirées, privant ainsi les travailleurs et travailleuses de toutes les protections prévues par ces accords. 

En décrétant un lock-out pour obtenir ces concessions, le CN se montre prêt à mettre en péril l’économie canadienne et à prendre en otage les chaînes d’approvisionnement pour améliorer son rendement. 

La fiabilité de la chaine d’approvisionnement est en jeu, estime la FCCQ

La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) sonne l’alarme sur les répercussions majeures qu’entrainerait l’arrêt de travail qui pourrait toucher dès jeudi les opérations de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et la Compagnie du Canadien Pacifique à Kansas City (CPKC). La FCCQ demande au ministre fédéral du Travail, Steven Mackinnon, de revoir sa décision de refuser des arbitrages exécutoires afin d’éviter ces répercussions.

« Cet arrêt de travail simultané au sein des deux plus grandes compagnies ferroviaires du Canada aura des conséquences sans précédant sur la chaine d’approvisionnement partout au pays, et ultimement sur le prix de plusieurs biens. Qui plus est, la réputation du Canada auprès de ses partenaires commerciaux sera également grandement entachée. Les victimes d’un tel conflit de travail ne devraient pas être les milliers d’entreprises et leurs travailleurs qui dépendent de la fiabilité de nos réseaux ferroviaires. Le ministre fédéral du Travail doit revenir sur sa décision et accepter que des arbitres interviennent pour régler le conflit », a affirmé Alexandre Gagnon, vice-président, Travail et Capital humain à la FCCQ.

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