Tremcar a été fondée en 1962 à Iberville (aujourd’hui St-Jean-sur-Richelieu) par les frères Aldé et Léo Tougas. Nous sommes à l’époque où le transport de lait se fait encore par bidon au Québec. L’entreprise fait alors figure de pionnière en entreprenant la fabrication de citernes pour l’industrie laitière. Avec près de 50% du lait canadien produit au Québec, pas étonnant que l’entreprise participe ainsi au développement de ces citernes. Encore aujourd’hui, c’est un marché desservi par Tremcar. Et c’est sur l’expertise acquise dans ce marché que repose toute l’évolution de l’entreprise depuis ses débuts.
« On s’est servi de cette expertise pour prendre de l’expansion vers d’autres produits qui requièrent une citerne d’acier inoxydable, comme les autres produits comestible ou les produits chimiques », nous explique Daniel Tremblay, président-directeur général de Tremcar. « Avec le temps, on a aussi profité de toute notre expertise pour fabriquer des citernes d’aluminium, et vers le transport de produits pétroliers ou de produits secs comme la farine, la bille de plastique, le ciment en poudre. Donc notre croissance s’est vraiment faite à travers différents produits et différents marchés. »
C’est à la fin des années 80 que la famille Tremblay fait l’acquisition de Tremcar. Pour Daniel Tremblay, alors étudiant en économie, c’est une passion des premiers jours.
« Tremcar, c’était mon choix personnel, ma passion à moi. Je ne continue pas le rêve de quelqu’un d’autre, mais le mien. Mon père a œuvré dans le béton la plus grande partie de sa vie. Quand mon père a vendu l’entreprise de béton en 1996, il est venu se joindre à moi, et a participé grandement aux ventes et à la stratégie de l’entreprise. »
Annie Tremblay, sœur de Daniel, rejoint elle aussi l’entreprise familiale deux années plus tard, en 1998. Mais l’entreprise grandit vite, notamment avec l’ouverture en 2004 d’une usine en sol américain à Strasburg, en Ohio. En 2011, Annie décide de relever le défi, et prend les guides de Tremcar USA, à laquelle s’ajoute en 2014 l’usine de Boston Steel au Massachusetts. Entretemps, Tremcar avait fait d’autres acquisitions, dont l’usine de Hutchinson à Toronto en 2006 et celle de Robica Forman Tank en 2013 à London en Ontario. Et c’est tout dernièrement, en 2021, que Tremcar a fait l’acquisition de Citernes Bérard à Montréal. À ce portrait s’ajoutent aussi l’usine de St-Césaire, et deux centres de service dans l’ouest canadien.
Daniel Tremblay reconnait toute la force de l’équipe de Tremcar, qui a permis l’évolution de l’entreprise et le développement de son expertise. Au fil de ses acquisitions et de sa croissance, Tremcar s’est acquise le premier rang dans la fabrication et la vente de citernes au Canada, et se classe parmi les premiers à l’échelle nord-américaine. Mais Daniel Tremblay et son équipe n’entendent pas en rester là.
« On travaille à prendre l’expertise qu’on a acquise au cours de 60 dernières années, pour passer à un niveau supérieur. Notre objectif est de doubler la portée de la compagnie dans les 10 prochaines années. »
Malgré ses succès et sa croissance, Tremcar reste une entreprise familiale où les valeurs humaines conservent toute leur importance. L’entreprise est très impliquée dans la communauté immédiate de son siège social à St-Jean-sur-Richelieu, mais aussi dans les communautés des autres centres de production. Plusieurs projets d’agrandissement sont aussi sur la table, dont l’expansion des capacités de production à St-Césaire, à London en Ontario et à Strasburg en Ohio. Mais le grand projet, c’est la construction prochaine d’une usine ultra-moderne à Granby, dont nous vous parlerons prochainement.
À suivre!