Annonceurs vedettes

Demandes de camions neufs et de chauffeurs pour les conduire

Catégorie:

Les plus récentes statistiques éco­nomiques aux États-Unis démontrent que l’économie a connu une crois­sance plus que respectable de 4,1 % lors du second trimestre de 2018. Plusieurs observateurs, y compris la FED (Banque centrale des États-Unis) ne croient pas que l’économie améri­caine puisse soutenir une croissance à un niveau si élevé bien longtemps. Déjà les prédictions d’une croissance de plus de 3 % étaient considérées comme étant très optimistes. Au pre­mier trimestre de 2018, le produit intérieur brut (PIB) avait crû de 2,1 % avant d’augmenter de 4,1 % au tri­mestre suivant.

La Banque nationale du Canada (BNC), dans son bulletin Le mensuel écono­mique de juillet/août 2018 souligne : « Grâce à un deuxième trimestre tor­ride, l’économie américaine jouit main­tenant d’un écart de production positif pour la première fois depuis 2007. Cela concorde avec la partie tardive d’un cycle, mais ne veut pas dire qu’une ré­cession soit imminente. La consomma­tion, principal moteur de l’économie, est en excellente forme grâce au dé­sendettement antérieur et à la solidité du marché du travail. Les mesures de stimulation budgétaires procycliques de Washington devraient aussi aider à prolonger l’expansion jusqu’en 2019 et compenser tout effet ralentisseur de la hausse des taux d’intérêt par la Fed. »

Pour le Canada, la BNC est moins optimiste : « Les risques de repli de l’économie canadienne ont nettement augmenté devant la détérioration ap­parente des relations commerciales avec les États-Unis, qui non seule­ment ont imposé des tarifs douaniers sur les importations d’acier et d’alumi­nium, mais menacent aussi d’en infli­ger d’autres au secteur crucial de l’au­tomobile. Tout compte fait, un accord pour moderniser l’ALENA avant la fin de l’année devient moins probable. Nous avons donc réduit de deux dixièmes notre prévision de croissance du PIB pour 2018 à 2.0 % et prévoyons main­tenant une seule hausse supplémen­taire des taux de la Banque du Cana­da avant la fin de l’année. »

C’est surtout à cause de la force ac­tuelle de l’économie américaine alors que le secteur manufacturier roule à plein régime, que les gestionnaires de flottes et les transporteurs sont à la recherche de camions pour répondre aux demandes croissantes des ex­péditeurs. La capacité de l’industrie du camionnage des deux côtés de la frontière ne suffit pas à répondre aux demandes des expéditeurs. Pour des raisons quelquefois écologiques mais surtout pour compter sur de l’équi­pement fiable, les gestionnaires de flottes recherchent des camions neufs.

Le niveau record des commandes de camions, plus de 40 000 en juin der­nier, est tel que les manufacturiers de camions n’arrivent pas eux non plus à livrer rapidement alors que la chaîne d’approvisionnement peine à suivre la cadence. Et même si les manufactu­riers arrivaient à suffire à la demande, ça ne veut pas dire que les nouveaux camions seraient mis sur la route sur le champ.

Ça prend des chauffeurs derrière le volant de ces nouveaux camions. Dans un article publié le 28 juillet der­nier, le New York Times parlait d’un manque d’au moins 50 0000 chauf­feurs actuellement aux États-Unis. Au Canada, de récentes études si­gnalent qu’il manquera 33 000 chauf­feurs d’ici 2020 et peut-être même 48 000 d’ici 2024 pour combler tous les postes disponibles. Les transpor­teurs ont commencé à améliorer les conditions de travail dans leurs efforts de recrutement et de rétention de leur personnel.

Annonceurs

Annonceurs vedettes

Annonceurs