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Les semi-remorques à convoyeur ABS – L’idée d’un client qui a fait du chemin!

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Bâtir une relation de confiance avec sa clientèle implique de nombreux efforts, et parfois même quelques sacrifices. Mais une fois cette confiance établie, les possibilités de croissance sont parfois inestimables. C’est à partir d’un tel lien que Remorques ABS, une entreprise d’Asbestos, a trouvé sa véritable route vers le succès.

Fondée en 1987, l’entreprise dirigée par François Gouin se spécialise à l’origine dans la fabrication de châssis à conteneurs et de trains routiers (B-Train). Puis en 1995, un client suggère l’idée de fabriquer des remorques à convoyeur, un concept dont il avait eu vent aux États-Unis et qui semblait très prometteur.

 

« Nous avons alors consacré près de deux années complètes à la recherche et au développement de notre produit. La conception et le design ont nécessité l’appui d’ingénieurs et au printemps de 1997, notre premier prototype voyait le jour », nous explique le président de Remorques ABS.

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Bien qu’une autre entreprise québécoise fabrique sporadiquement ce genre de produits, Remorques ABS est la seule à en faire la fabrication exclusive. Grâce à ce seul et unique produit, l’entreprise dessert aujourd’hui une grande part du marché canadien.

 

« Nous ciblons donc les marchés du transport de sable, de pierres, asphalte. Nos remorques sont utilisées entre autres dans le transport des agrégats et granulats et de l’asphalte chaude directement sur les chantiers de construction routière. Normalement, ce type de transport se fait à l’aide d’un camion à benne basculante. Mais leur problématique réside dans leur instabilité, ils peuvent verser sur le côté », poursuit François Gouin.

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Autre avantage des produits ABS : le déchargement qui ne nécessite pas l’élévation de la remorque. Selon François Gouin, cet élément est important, compte tenu des incidents récents survenus au Québec (accrochage d’un viaduc, bris de fils électriques, etc.). Le système hydraulique mis de l’avant par Remorques ABS, dans le but d’éviter ce genre d’incidents, représentait lors de la conception un véritable défi.

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« Comme il n’y a aucune action de levage de la remorque, nous devions concevoir une structure solide et résistante, avec un système de convoyeur suffisamment puissant. De nos jours, certains clients peuvent facilement transporter 38 ou 39 tonnes métriques dans une remorque à quatre essieux. Un système mécanique très puissant est donc essentiel pour réussir à déplacer un tel chargement vers l’arrière. C’est pourquoi nos remorques sont munies d’un double système hydraulique. »

 

Normes et spécifications

 

À l’instar de tous les autres fabricants de matériel roulant, Remorques ABS est accréditée par Transport Canada, ce qui lui permet d’apposer un numéro de série sur chacune des 140 remorques qui sortent annuellement de l’usine d’Asbestos. De plus, tout le travail et les équipements de soudage utilisés lors de la fabrication sont certifiés CWB (Canadian Welding Bureau).

 

Parce qu’elles sont appelées à transporter des matières très abrasives, comme de la pierre ou autres granulats, les parois intérieures sont fabriquées à l’aide d’acier Hardox 450, plus résistant à l’abrasion. Le revêtement extérieur sera quant à lui fabriqué de feuilles d’aluminium ou d’acier inoxydable. Cette conception permet de réduire la résistance au vent et confère à l’ensemble un bel esthétisme.

 

« Non seulement ce revêtement sert-il à réduire le coefficient de friction au vent, ce qui engendre une économie de carburant à long terme, il crée aussi une isolation naturelle qui permet, par exemple dans le cas du transport de l’asphalte chaud, de conserver la température du produit plus longtemps ou, dans le cas du transport des granulats en hiver, d’éviter qu’un givrage ne se forme sur les parois intérieures. Avec une benne normale, un pont thermique se crée et la pierre a tendance à coller aux parois, ce qui complique le déchargement. Les coûts d’entretien pour les clients sont donc forcément réduits », a tenu à rappeler François Gouin.

Lisez l’article complet dans l’édition de Décembre de Transport Magazine

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