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Les unités de réfrigération, un domaine appelé à se transformer

Les unités de réfrigération sur les semi-remorques et fourgons isolés paraissent semblables et toujours les mêmes. Mais la concurrence s'accroît, les exigences environnementales sont élevées et de nouveaux produits ou technologies font graduellement leur entrée sur le marché. Voici un tour d'horizon des quatre plus importantes marques de l'industrie, qui ont chacune développé une philosophie de conception et un créneau particuliers.

Débutons notre tour d’horizon par Zanotti, une marque italienne fondée en 1962, qui offre tous les types de réfrigération. L’entreprise a notamment réalisé celui de l’aéroport de Dubai, les pistes de glace des Jeux olympiques de Sotchi. À l’été 2016, Zanotti S.p.A. a été acheté par la plus grande multinationale de la réfrigération au monde : Daikin, dont le chiffre d’affaire annuel atteint 18 milliards de dollars.

« C’est certain que cette transaction a changé beaucoup de choses pour nous. Durant les derniers mois, le nombre de nos dépositaires canadiens a doublé. Quand j’appelle quelqu’un, la réponse est habituellement « oui », explique Benoit Dutemple, pdg de Zanotti Canada, situé sur la rue Volta à Boucherville.

Le marché de la réfrigération mobile est principalement détenu par deux joueurs mondiaux : Carrier et Thermo King. Mais Zanotti a bien l’intention d’en occuper une part grandissante.

« Depuis 2003, on a occupé une niche dans le petit camion de type Sprinter, Transit Connect, les fourgons jusqu’à une trentaine de pieds. Mais Daikin a les ressources financières, les technologies, quelques centaines d’ingénieurs et des usines sophistiquées au Japon et ailleurs dans le monde pour occuper un nouveau marché. Et Zanotti n’hésite pas à utiliser ce qu’il y a de mieux parmi les composantes mondiales, dont les compresseurs allemands Bock, les ventilateurs Spal (des Pays-Bas) et les diesels d’Isuzu », poursuit Benoit Dutemple.

Thermo King mise sur la durabilité

Chez Thermo King, la multinationale basée à Minneapolis qui aura 80 ans l’an prochain, on met l’accent sur la durée de vie prolongée, permise par une conception et par une réalisation de grande qualité.

« Nous sommes en train de reprendre une part de marché perdue durant la dernière décennie, parce que des clients qui sont allés voir ailleurs se sont rendus compte qu’après trois ou quatre ans, le manque de fiabilité coûte cher. On est en train de faire comprendre ça aux gens; on nous a dit à une récente réunion qu’on occupe environ 52% du marché, et la remontée se fait sentir partout », précise Patrice Boileau, directeur des ventes de Thermo King Est du Canada (TKEC).

Sophistiqués et nombreux, les produits de Thermo King occupent tous les créneaux de la réfrigération mobile. Mais c’est l’unité indépendante avec moteur diesel qui représente le mieux cette marque du géant Ingersoll Rand, basé en Irlande. Toutes les technologies possibles sont offertes, de la télématique avec supervision de la remorque à l’utilisation de panneaux solaires et de batteries, et ce avec des moteurs en-deçà ou supérieurs à 25 chevaux. Dans ce dernier cas, les séries Precedent S-600 et S-700 répondent aux normes Evergreen de l’Agence de protection environnementale ainsi que le CARB de la Californie, et ce sans utiliser de filtre à particules ou d’urée. On a plutôt recours à l’injection directe à rampe commune de haute pression et à la recirculation des gaz pour diminuer la quantité des oxydes nitreux, les NOx.

Carrier et la haute efficacité

L’autre grand joueur des unités indépendantes mobiles a choisi de refroidir des semi-remorques sans recourir à des moteurs de plus de 25 chevaux, ce qui lui permet d’éviter certaines complications technologiques imposées par le CARB et l’EPA.

« Le choix de Carrier a été d’améliorer l’efficacité de la section réfrigération sans recourir à un moteur imposant, ce qui a nécessité des investissements importants et beaucoup de recherche. Nos moteurs sont souvent de 20 à 24 chevaux. Beaucoup de nos clients font du transport local et n’ont pas besoin de ces technologies compliquées. Et comme nous avons des divisions pour les trains, les bateaux et l’industriel, nous avons pu utiliser des composantes qui avaient fait leurs preuves ailleurs pour les intégrer à nos unités routières », souligne Jonathan Boucher, vice-président directeur général de Nordic Réfrigération, situé à Saint-Laurent.

ATC, la solution d’ici

Un peu moins connu, ATC (Arctic Traveler) conçoit des unités de réfrigération à Burlington en Ontario depuis 1960. André Leduc, dont l’entreprise familiale du boulevard Henri-Bourassa à Saint-Laurent en distribue les produits depuis 1994, considère que c’est une technologie bien conçue faite pour les importantes variations climatiques d’ici.

« Comme c’est le moteur du camion qui entraîne le compresseur, c’est plus écologique, plus simple et plus facile d’entretien. En plus tout a été testé depuis longtemps pour résister au sel de nos routes. »

Chez ATC, vous ne trouverez pas de panneaux solaires, de télématique ou de gestion à distance d’un parc roulant, par exemple.

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