Regroupant une trentaine de chercheurs issus des États-Unis, de l’Australie, du Canada, du Royaume-Uni, de l’Égypte et de l’Allemagne, HyPT vise la mise en commun d’expertises variées en vue d’accélérer le développement et le déploiement de technologies permettant de produire de l’hydrogène à grande échelle, de façon plus efficace et durable. Le Centre s’attaquera également à deux autres défis : la constitution d’un système socioéconomique favorisant l’utilisation de l’hydrogène ainsi que la gestion optimale des ressources en eau, en lien avec la production d’hydrogène.
L’un des chercheurs impliqués dans ce projet est le professeur Bruno G. Pollet de l’IRH et du Département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR. Le scientifique oeuvrera tout particulièrement à l’intérieur d’un des volets technologiques prometteurs ciblés par l’HyPT, soit celui de la production d’hydrogène à partir de l’électrolyse de l’eau, en intégrant les énergies renouvelables. D’autres méthodes de production d’hydrogène, comme la décomposition chimique (pyrolyse) du méthane de même que la séparation des composantes de l’eau à l’aide de la lumière solaire (photocatalyse), seront aussi au coeur des travaux des chercheurs de l’HyPT.
« La concrétisation de ce nouveau centre collaboratif est très importante pour l’atteinte des objectifs mondiaux de carboneutralité, commente le professeur Pollet. L’hydrogène fait partie des solutions énergétiques permettant de diminuer l’usage des carburants fossiles. Pour arriver à produire annuellement les milliards de tonnes de ce gaz qui seront nécessaires à nos besoins, il faut surmonter différents obstacles liés notamment au coût et à l’efficacité des technologies utilisées, à la chaîne d’approvisionnement et à l’acceptabilité sociale. Grâce à l’approche multidisciplinaire préconisée par l’HyPT, nous pourrons innover dans tous ces secteurs, tout en gardant comme priorité la protection de l’environnement. Nous sommes particulièrement fiers que l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR fasse partie de ce grand projet. »
L’implication de l’IRH au sein du nouveau Centre international des technologies de production d’hydrogène offrira aux étudiants de l’UQTR d’intéressantes possibilités de formation et de recherche chez les partenaires de différents pays. Ce type d’expérience viendra renforcer l’expertise des étudiants dans les domaines de l’hydrogène et de la transition énergétique.
